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À la Maison de Victor Hugo

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Tout ce que touche un grand homme devient saint. Le moindre objet s’il l’a pressé de ses mains pures, le livre qu’il a lu un moment, la pâle rose flétrie qu’il a respirée, le feuillet de papier où sa plume a couru, nous les trouvons vénérables. À leur égard, le sentiment universel est un infini respect. Une fois mort, le poète, le philosophe, le sage apparaît soudain ce qu’il est vraiment, mais ce que d’ordinaire on oublie trop qu’il est : une exception dans ce monde.