Page:Bouhélier - À la maison de Victor Hugo, paru dans Le Figaro, 13 mars 1903.djvu/10

Cette page a été validée par deux contributeurs.

des meubles, des cheminées, tout façonné à sa guise. Vous verrez au Musée de grands panneaux de bois que Hugo a peints, taillés, coloriés dans les tons les plus aigus et selon sa fantaisie. Ce sont des images d’une beauté étrange : ici une princesse en robe verte contre un fond rouge, là une barque sur de l’eau bleue, plus loin des branches luisantes de gros fruits rubiconds, ailleurs des chimères d’or, des séraphins volants, une figure d’ange portant une lyre resplendissante, enfin toutes sortes de scènes d’un caprice délicieux, ingénu et compliqué.