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Mais l’excellent jeune homme, continua M. Lambert, m’en a épargné l’embarras, et j’ai su de lui toute mon histoire, à laquelle cependant je vous prie de ne pas trop ajouter foi. — Eh bien, qu’avez-vous su ? — J’ai su que cette terre avait été possédée autrefois par un homme retiré du monde, un solitaire, un esprit farouche (notez que c’était de moi et à moi qu’on parlait), un philosophe qui préférait sa bibliothèque à sa salle à manger, ses livres à ses voisins, sa plume à son fusil ; du