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mon enfance, ensuite le désir de ma jeunesse, et ce fut la ressource de mon âge mûr. Un beau jour donc, je quitte ma terre, et sans avoir fait part de mes projets à personne, je me rends à un port de mer, où je m’embarque pour un voyage de long cours. — Bon, vous voilà parti. — Je voulais voir d’autres terres, d’autres astres, d’autres plantes, d’autres animaux, d’autres hommes sur-tout. — Cette fantaisie-là dura-t-elle long-tems ? — Environ dix ans. — Ah ! venons vîte à votre retour : c’est ce