Page:Boufflers - L’Heureux Accident, 1808.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

aime tant à lire ou à écrire sa pensée dans l’esprit d’un ami ! Les semaines se passaient, les mois s’écoulaient, et chaque jour les voyait aussi avides d’un pareil lendemain : mais de tous les sujets de conversation, celui qui aurait le plus intéressé, et que par une égale discrétion on craignait d’entamer, c’était pour chacun l’histoire de l’autre : enfin la hardiesse vint avec le tems, et dans un de ces entretiens particuliers, qu’on alongeait tant qu’on pouvait : nous voilà, dit tout d’un