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votre sagesse, par votre indifférence pour tout ce qui est étranger à vos profondes méditations. — Amusez-vous de moi, cela me console. — Vous êtes, en quelque sorte, un religieux contemplatif, et l’on serait mal venu à vous proposer de changer de règle. — Autrefois je craignais le mariage parce qu’il m’aurait éloigné de moi ; aujourd’hui, indépendamment de mon âge et de mes habitudes, je le craindrais sur-tout parce qu’il m’éloignerait de vous. — Vous le croyez, eh bien ! moi, je crois