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ceci n’est qu’une plaisanterie, mais ce n’est pas le moment de plaisanter, pour moi, du moins. — Comment, une plaisanterie, voilà comme vous parlez du mariage, la chose la plus sainte, la plus sérieuse… — Vous y pensez donc ? — Si j’y pense ? — Eh ! pourquoi vous marier ? Pourquoi sacrifier votre liberté, peut-être votre bonheur ? Vous êtes riche, vous êtes respectée, vous êtes bienfaisante, vous êtes adorée, vous n’avez que des goûts simples, vos fleurs, vos crayons, votre musique,