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rien, qui ne pensent qu’à leurs pensées, et qui ont l’air de croire que la vie n’est que dans la réflexion. Je parierais que vous ne savez pas seulement si je suis veuve ou si j’ai un mari. — En effet, je ne le sais pas bien positivement, mais je parierais que vous êtes veuve ; car si vous aviez un mari, je sens qu’il ne pourrait pas vous quitter. — Vous m’en répondez ? — Oh ! corps pour corps. — Eh bien donc, reprit-elle avec un air d’embarras, ce monsieur, ce frère… — Quoi ! serait un mari ?…