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perde, et après l’avoir rejointe, il reprend de nouveau le fil de ses rêveries. Bientôt le parfum des fleurs qui bordaient l’enceinte, l’avertit de s’arrêter. Pour ne pas profaner un lieu devenu sacré, il laisse son cheval à quelque distance, et s’arrête devant l’autel qu’il avait lui-même élevé. Mais quelle est sa surprise lorsqu’en relisant l’inscription autrefois placée de sa main sur un des côtés de l’autel : C’est ici qu’un moment a fixé mes destins, il voit l’avant-dernier mot effacé, et nos écrit