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que l’ennui, qui est quelquefois la maladie de certaines amitiés, ne gagnât son amie, il mettait tout son art et toute son étude à varier les sujets de conversation ; mais des réponses pénibles, des monosyllabes, un air de distraction, de langueur l’avertissaient presque toujours qu’il avait mal choisi. Si ces états-là duraient entre un amie et une ami, on ne saurait trop à quoi recourir, à moins que ce ne fût à l’amour, car il est souverain pour la maladie dont nous parlons ; mais M. Lambert qui