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contours. À mesure qu’on avance, le chemin s’embellit, et l’on arrive à une place où les lilas, les seringas, les chèvrefeuilles, les aubépines en fleurs bordaient un gazon qui semblait avoir été levé dans les vallons de Tempé. Au milieu s’élève un autel rustique entouré de rosiers, de jasmins et de guirlandes de lierre : avec cette inscription : C’est ici qu’un moment a fixé mes destins.

Plus une femme est sensible, moins elle trouve à dire en pareille circonstance ; il lui reste au moins la res-