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P. 28, l. 30. Après « dignement » : « Tout le monde sait la difficulté que l’on fit de l’enterrer, et qu’il fallut des ordres absolus pour vaincre la résolution de son curé, qui ne fit pas encore les choses de trop bonne grâce. » (s. 1. n. d.).

P. 29, l. 4. La Laurillière (1690), La Taurillière (1697), La Torillière (s. l. n. d.) : le remanieur de 1690 ne savait même pas le nom du célèbre comédien, et l’on a supposé que c’était La Fontaine !

P. 29, l. 15 … « pour son Opéra, la réduisit elle-même et sa (1697) la (s. l. n. d.) troupe à prendre l’Hôtel de Guénégaud, où toutes deux 1697, s. l. n. d.) sont réunies présentement. » Qui, toutes deux? Madame Molière et sa troupe ? Les remanieurs n’ont pas compris l’édition de 1688, qui disait avec raison les deux troupes. D’ailleurs, nous l’avons fait remarquer, les deux troupes (Hôtel de Bourgogne et Théâtre de Guénégaud) ne furent réunies rue Mazarine que d’août 1680 à avril 1689. Les remanieurs de 1690, de 1697 et le dernier n’étaient guère au courant des faits et gestes de la Comédie. L’auteur de la Coupe enchantée y était davantage.

P. 41, l. 29. « qu’il ne se souvient (1690) 1697, s. l. n. d.) qu’à peine qu’il en ait (1690, 1697) avoit (s. l. n. d.) été amoureux.» M. P. Lacroix attache à la variante de 1690 une importance qui nous échappe.

P. 48, l. 9. … « d’un prix fort médiocre.» Les éditions 1690, 1697 et s. l. n. d. ajoutent : « et se satisfit à sa volonté. »