Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Non, disait-elle, je ne puis être sa femme, lui si beau !… moi !… elle n’osait achever : que n’aurait-elle pas donné pour être seulement passable !
Un jour l’enfant d’une villageoise s’était approché d’elle, elle le prit sur ses genoux :
— Qu’elle est heureuse, ta mère, dit-elle ! oh ! s’il était possible que j’eusse un enfant, moi… beau comme cela !… beau comme lui !!…
Arthur placé près d’elle regardait aussi ce joli enfant ; tous d’eux avaient la même pensée. Son ami lui parla encore de mariage ; cette fois elle l’écouta, donna son consentement.
Le mariage fut célébré un soir dans la chapelle du château.
Après un an Pauline devint mère : pendant vingt ans Arthur fut heureux.
FIN.