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LA RELIURE DU SIÈCLE



D ans les chroniques italiennes il y a un bien joli conte, quoique d’un tour un peu méchant pour nous les gens de France. C’est d’un peintre rêvant de présenter les nations dans leur costume propre, lequel après avoir poussé à bien son œuvre et montré les Germains en pourpoints à crevés, les Espagnols couverts de laine, les Anglais emmitouflés de pelisses et les Orientaux coiffés de turbans, s’arrêta devant la Française. Que lui mettre sur la tête ou sur les épaules qui ne fût démodé et oublié déjà ? Les femmes de ce pays ont de si passagères fantaisies ! Le peintre