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Il faudra dépouiller ta tiare de flammes
Pour entrer dans la paix du monde souterrain ;
Et là, t’établissant sur un trône d’airain,
Équitable Osiris, tu jugeras les âmes.
Tu rouvriras demain la porte d’or des cieux.
Ton souffle séchera les campagnes humides ;
Et, baignant de clarté les roses Pyramides,
Tu recommenceras le cycle merveilleux.
Car éternellement ton labeur recommence,
Soleil caché, soleil du ciel, soleil des morts,
Unique et triple, ô toi le mystérieux corps
De Celui qui nous cache une splendeur immense.