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L’âne ou le bœuf, l’oiseau, l’insecte, le reptile,
Ni l’herbe des chemins perdus, l’herbe inutile !
Mais Une suffit point de s’abstenir du mal.
Aime tes ennemis. Le suave sandal
Ne parfume-t-il pas la hache qui le blesse ?
Et quand tu seras bon, juste, plein de noblesse,
La porte du soleil te livrera les cieux.
L’eau sainte du bonheur humectera tes yeux ;
Et Brahma, qui sourit par ses quatre visages,
T’accueillera parmi les héros et les sages.
III
Je te révélerai, des secrets plus divins.
Tu te repais encor de simulacres vains.
Si tu n’es plus en proie aux ténèbres cruelles,
La Vérité n’a pas réjoui tes prunelles !
Es-tu roi dans la ville aux neuf portes, ce corps,
Source de tant de maux, de honte et de remords ?
Peux-tu voir la beauté des femmes d’un cœur ferme ?
Ah ! comme la matrice enveloppe le germe,
La fureur de l’amour étreint le monde entier !
Mais fuyons : je connais un sublime sent
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