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II

Ainsi parle mon Dieu. Peuple, sachez l’entendre,
Et livrez-vous à lui d’un cœur pieux et tendre.
N’invoquez plus Aldébaran !
La lune et le soleil, ô vaines créatures,
Ne vous sauveront pas des plus âpres tortures,
Si vous méprisez le Coran.

O pécheurs, détestez les choses que vous faites !
Moi, l’envoyé du Sage et le sceau des prophètes,
Je viens pour vous tirer d’erreur.
Les pages du Coran sont pures et sublimes.
S’il descendait un jour sur les plus hautes cimes,
Elles se fendraient de terreur.

Malheur à qui me raille, et béni soit qui m’aide !
Plusieurs ne veulent pas accepter un remède
Pour le mal qui ronge leurs cœurs ;