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LES CHANSONS JOYEUSES.

À UNE CRUELLE

SÉRÉNADE

I

La nuit profonde, profonde,
Met son masque de velours ;
Mais la lune blonde, blonde,
S’éveille avec les amours !

II

Ah ! la nuit est fraîche, fraîche,
Mais mon cœur brûle toujours,
Et sur pied je me dessèche,
Et les grande murs blancs sont sourds.