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ponctuation essentielle et souvent négligée, n’y est pas toujours correcte. Enfin l’auteur parait oublier souvent que le moreau est presque tout en récit, et il met dans la bouche de son sauvage des idées et un raffinement qui ne peuvent appartenir qu’à notre civilisation et à nos mœurs. Peut-être aussi l’importance donnée au narrateur, lorsqu’il se fait connaître à la fin n’est-elle pas justifiée du côté moral ou littéraire, par le rôle qu’il a rempli dans l’histoire qu’il raconte.

Si cette critique parait sévère au jeune écrivain, ses collègues dont nous ne pouvons couronner les efforts méritoires, et dont nous ne nous permettrons pas du commenter publiquement les essais, y trouveront la preuve que nous avons porté quelqu’attention à notre tâche.

Nous avons noté, dans chacun des cinq essais, les fautes de style et inexactitudes les plus apparentes ; nous nous ferons un plaisir de communiquer ces notes aux auteurs en personne, s’ils croient que la chose puisse leur être utile et s’ils jugent à propos de s’adresser à nous. L’anonyme où ils sont restés jusqu’à présent, leur est garant que nous n’avons pu manquer de leur rendre justice par acception de personnes.