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Discours

du Roi étoit accompagnée d’une lettre du Chancelier à l’Avocat-Général Raimond, qui lui avoit donné avis de ce qui ſe passoit au Parlement. Elle étoit conçue dans ces termes : M. l’Avocat, j’ai reçu vos lettres, et pour réponse, ce n’est autre chose que cette forme ancienne, si mal reçue et goûtée de ceux qui ont puissance de commander, qu’il n’est possible de plus. C’étoit assez qu’en votre présence, les choses avoient été lues, et ne ſe y devoit perdre le temps ja employé. Vous y penſerez et en ferez votre devoir ; et adieu auquel je prie vous donner ce que vous desirez. À Villers-Cotterets, ce 24 aoust. Votre bon ami Guillaume Poyet.