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xiv
Discours

Parmi les changemens que prescrivit l’Ordonnance de 1539, il y en eut plusieurs qui parurent au Parlement, ſusceptibles des

    nécessité de ces détails, qui doivent être plutôt un motif de reconnoissance qu’un prétexte de reproches pour le Législateur. Sans doute l’administration de la Justice, étoit bien éloignée ſous le régne de François Ier, du point de perfection dont elle étoit et paroît être encore ſusceptible ; mais le bien ne peut s’opérer que lentement et difficilement.

    Le tort le plus grave que l’on pouvoit imputer à François Ier, est d’avoir déterminé la vénalité des magistratures, et d’avoir ſubstitué les droits de la fortune à ceux du mérite et des talens, qui ſeuls pouvoient ouvrir autrefois l’entrée des tribunaux. Mais François Ier, à peine