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DISCOURS PRÉLIMINAIRE.

Il est inutile, ſans doute, de dire combien est importante l’étude des anciennes Ordonnances. Elle est faite pour intéresser également, et le Jurisconsulte dont les connoissances ſeroient incomplettes s’il les réduisoit à la ſcience des loix modernes, et l’Historien curieux de remonter jusqu’aux ſources de notre législation, d’en fouiller les monumens et d’établir la chaîne des révolutions qu’elle a éprouvées.

L’Ordonnance de 1539, au ſurplus, n’est point du nombre de ces loix abrogées dont on ne rappelle les dispositions que pour