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tence, — que ce moyen existe… que ce moyen est de Dieu… que ce moyen est applicable à tous les cas, — en tous les lieux, — et en tous les temps. — « Il faut donc bien en revenir toujours à voir si cette discipline est fondée sur la Parole. J’ai entendu citer à cette occasion, Matthieu XVIII, 15 à 20. Mais ici, il est question d’une assemblée jugeant entre un ou plusieurs de ses membres qui ont péché les uns contre les autres… »[1] N’est-il seulement question que de cela ? Comment le croire, lorsque nous lisons : « Tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le ciel ; et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel ? Car où deux ou trois sont rassemblés en Mon Nom, Je suis là, au milieu d’eux. — Paix vous soit ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi Je vous envoie. Et quand Il eut dit cela, Il souffla en eux, et leur dit : Recevez l’Esprit-Saint. À ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils seront pardonnés ; à ceux à qui vous les retiendrez, ils seront retenus. — Voici « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à l’achèvement du siècle. »

Il est de la dernière évidence QU’IL Y A ICI ce qui constitue, selon Dieu, « un moyen uniforme de répression qui doit être également et nécessairement appliqué à tous. » Appliquons-le donc au procès en

  1. Deux lettres sur la discipline établies par rapport aux difficultés survenues en Angleterre. (Page 28. Neuchâtel, 1858.)