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responsabilité, en demeurant sur le terrain où l’avocat public du blasphémateur a su vous attirer ? Comment essaierait-on de nier « la participation » de cet homme à des blasphèmes… qu’il a justifiés publiquement ? Rappelez-vous ces déclarations solennelles du même apôtre inspiré pour nous défendre de saluer l’hérétique. « Dieu est lumière, et il n’y a point en lui de ténèbres… » à aucun degré quelconque… « Si nous marchons dans la lumière, comme Il est lui-même dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres. » En conséquence, la Parole nous enseigne que ces disciples qui étaient « un seul cœur et une seule âme persévéraient dans la doctrine des apôtres. Cette doctrine les conservait dans « l’union mutuelle et dans la fraction du pain, » comme « étant un seul corps. » En abandonnant cette doctrine des apôtres qui défend de « participer aux œuvres infructueuses des ténèbres, » et en accueillant au milieu de vous, comme frère et comme docteur, l’homme qui participe publiquement aux œuvres du blasphémateur, vous avez, par cela même, « brisé le vase, » le précieux vase de l’unité du corps ; vous avez cessé « d’avoir le mal en horreur… » vous n’êtes plus collés au bien. Quelle communion, y a-t-il entre la lumière, » — celle de Dieu, qui n’admet aucun degré de ténèbres, « et les ténèbres » déplorables de votre position actuelle ? Comment les frères que vous avez abandonnés pourraient-ils, au moindre degré, s’identifier ou s’as-