Page:Boucher - Ma confession aux frères du témoignage et à leur opposants.djvu/11

Cette page a été validée par deux contributeurs.
― 11 ―

de mon cœur… le Seigneur a vu mes larmes… et m’a guéri du mal même qu’Il avait à me pardonner. Oh ! qu’il est bon et admirable en moyens ! Quelles richesses d’amour et de patience ! Oui, Il m’a nettoyé… si bien nettoyé de mon sectarianisme, de mes déplorables préventions contre ses témoins ! si bien délivré de cette ignorance invétérée qui m’a privé trop longtemps du privilége de porter l’opprobre du Christ, au milieu de l’effroyable apostasie des sectes de l’Anti-Christianisme !

Aujourd’hui, quelle douceur inexprimable pour moi de comprendre que « nous avons tous été baptisés d’un même Esprit, pour être un même corps. » J’en ai fini pour jamais avec les « traditions qui anéantissent la Parole de Dieu. » Il m’a donné des yeux qui voient… et une oreille pour entendre ce que l’Esprit, le Seigneur l’Esprit a dit aux Églises ; Il a fixé mon lot dans un bel héritage, avec ceux « qui gardent sa Parole, et qui n’ont point renié Son Nom. » Il y a pardon par devers Lui, afin que Son Nom soit craint. » J’en fais l’expérience bénie !

Plusieurs années s’écoulèrent sans diminuer mon ignorance et mes préjugés. De temps à autre, je lisais quelques publications des frères… J’étais obligé de me dire à moi-même : il faut convenir que ces Darbystes sont « puissants dans les Écritures. » J’appréciais cordialement les choses d’édification générale ; pour le reste, c’était du Darbysme à mes yeux. Le Seigneur agit alors lui-même.