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PREMIÈRE PARTIE


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DE LA MÉDECINE DOSIMÉTRIQUE


Ses rapports avec les doctrines médicales. — Ses aspirations. — Sa thérapeutique.


I


En séparant l’art de guérir de la philosophie générale, en écartant toute hypothèse, et en se basant exclusivement sur l’observation, Hippocrate donna la base de la vraie médecine. Mais cette science retomba bientôt dans la voie systématique d’où elle avait été tirée, et subit l’influence des idées du temps. De là, cette série de doctrines qui ont tour à tour prévalu et en dehors desquelles il n’y avait pas de guérison possible.

Cette exclusion absolue a fait que la plupart de ces théories, quoique partant d’un principe vrai, après avoir été prônées, ont été complètement abandonnées pour d’autres qui, ayant les mêmes défauts, devaient avoir le même sort.

L’esprit moderne imbu des principes de Bacon devait, par son positivisme, avoir raison de ces doctrines. En effet, basés sur l’observation, sans adopter aucune des théories précédentes, les modernes ont extrait ce que