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de sulfate de strychnine (au 1/2 milligramme), un chaque heure et demie.

Le 24, le nombre de granules est porté à 10, et le 25 décembre à 12.

Cette dose est continuée jusqu’au 26 décembre, sans que l’on ait constaté une amélioration bien sensible dans l’état de l’animal.

Le 28, on remarque que la marche est moins titubante, la station plus sûre et la pupille est moins dilatée.

L’état du sujet s’améliore de jour en jour.

Le 3 février, le traitement est suspendu et quelques jours plus tard le propriétaire a pu retirer son animal complètement guéri.


Ces quelques observations, prises dans le groupe, n’ont pas besoin de commentaire, chacun jugera de leur valeur par la gravité des cas.

À l’appui de la théorie et de l’expérience viennent encore se joindre les noms d’un grand nombre de praticiens très-distingués qui ont embrassé la nouvelle méthode et la pratiquent avec succès.

Tels sont : MM. Darbot, Cornevin, Bourrel, Verrier, J. Maillet, H. Benjamin, Landrin, Decroix, Payan, Béraud, etc.

Notre professeur M. Lafosse reconnaît lui aussi les avantages de cette méthode, il n’hésite pas à l’appliquer soit dans les névroses, soit dans les maladies des centres nerveux, et souvent avec succès, comme nous l’avons déjà vu dans les cas cités précédemment.