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Dans la journée, je remarque une grande difficulté pour l’écoulement de l’urine, qui est rouge foncé.

Je fais administrer 5 granules d’hyosciamine (au milligramme) par quart d’heure ; au bout de 20 granules, écoulement abondant d’urine, ce qui semble beaucoup soulager le malade. Depuis son arrivée cet animal a toujours pris ses barbotages, de la paille et un peu de luzerne verte.

Le 21, même état que la veille ; cependant, en prêtant aide au malade, on parvient à lui faire prendre plusieurs fois dans la journée la station debout qu’il conserve pendant quelques minutes chaque fois. Il a pris dans la journée 30 granules de sulfate de strychnine et autant de granules d’acide phosphorique, administrés de deux en deux heures.

Le 22, l’animal se lève seul et reste debout pendant plus d’une heure, puis il se couche très-facilement et se relève de même plusieurs fois dans la journée sans avoir besoin d’être aidé. On lui administre, toutes les quatre heures, cinq pilules de sulfate de strychnine et cinq pilules d’acide phosphorique : vingt granules de chaque substance dans la journée.

Le malade est assez solide pour exécuter une petite promenade, dont la durée a été d’environ un quart d’heure.

Le 23, on lui administre le sulfate de strychnine et l’acide phosphorique de la même façon que la veille, et à la même dose. Il fait dans la journée deux petites promenades.

Enfin le 24, il est rendu à son propriétaire, qui, pour ne pas trop le fatiguer, le fait monter sur un chariot bas, à cause du long trajet qu’il aurait à faire.

Pendant toute la durée du traitement, ce cheval a pris dans ses barbotages, matin et soir, cent grammes de sulfate de magnésie.


M. Landrin a encore obtenu des guérisons rapides de la pneumonie du chien et du cheval par l’emploi de l’aconitine, de la digitaline et de la vératrine.

Chez le cheval il a toujours employé, en même temps,