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Autrement dit, nous situons l’objet là où se forme sa dernière image.

2o. — Soit Α le point lumineux. Seule est utile la partie du faisceau émis qui pénètre dans la pupille oo′. Elle forme dans l’eau un cône Αab qui se réfracte en traversant l’intersurface et se transforme en un cône aboo′ de sommet Α′. Le point Α est vu en Α′ ; le point Α′ est plus près de la surface que le point Α, parce qu’un rayon lumineux, Αbo′ par exemple, est plus écarté de la normale après réfraction qu’il ne l’était avant.

La position du point Α′ se calcule aisément.

Posons : ,          ,

Les angles i et r étant petits par hypothèse, on a :

,        ;      d’où : .

Le rapprochement est :

Pour l’eau n = 1,33 ; (n – 1) : n = 0,25.

Le point Α est rapproché du quart de sa distance à la surface libre.

S’il est à 40 cm. au-dessous de la surface, on le voit à 30 cm.

3o. — L’expérience est disposée comme l’indique la figure 56.

FIGURE 56

Une lentille L donne une image réelle Α′ d’un point Α.

Dans l’air le miroir M en donne une image Α″ qu’on repère avec un écran.