approximativement au foyer d’un appareil dioptrique ou catoptrique qui en donne une image très éloignée.
C’est ce qui se passe pour les phares à éclats.
1o. — Phares à éclats.
S représente la surface utile du projecteur.
Les formules deviennent :
Remplaçons le phare par une source nue d’intensité I.
Elle donne à la distance p′ l’éclairement :
En définitive, le rôle du phare est identique à celui d’une source nue d’intensité horizontale :
L’éclat du cratère du charbon positif de l’arc est de 15 000 bougies décimales par centimètre carré, soit 750 fois plus grand que l’éclat du platine à son point de fusion (§ 201).
Utilisons un projecteur d’un mètre carré de surface (10 centimètres carrés) ; soit 0,80 la fraction de lumière utilisée :
{{c|1 = 5 000} × 0,8 × 104 = 120 millions de bougies décimales.
L’intensité est beaucoup moindre avec une lampe à huile pour laquelle l’éclat est très inférieur. Un carcel a un éclat horizontal environ 400 fois plus petit que le cratère de l’arc. Le même projecteur éclairé par un carcel équivaut à un feu nu de 300 000 bougies ; l’angle solide éclairé est, il est vrai, plus grand, la flamme étant plus étendue ; mais l’éclairement au milieu du champ est 400 fois plus petit.
2o. — Phares à feu fixe.
Les phares à feu fixe constituent un système dioptrique de révolution autour d’un axe vertical. Plaçons concentriquement un cylindre lumineux de rayon r et de hauteur h ; il se trouve automatiquement au foyer du système dioptrique et fournit à la grande distance p′ une image cylindrique de hauteur h′.
Soit S la surface utile de l’appareil dioptrique.
On a des formules analogues aux précédentes :
L’éclairement est celui que produit à la même distance une source dont l’intensité horizontale est I′ ; cette intensité est notablement plus petite que l’intensité obtenue avec un feu à éclats. À la vérité,