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III

« Et puis, grand’nouvell’pour la fin,
Cherche voir ! devin’devineite !…
Eh ben ! voilà : depuis c’matin
T’es papa d’un’gross’pouponnette !
Ell’te ressemble ; oh ! que c’est ben toi !
Elle a tes bons grands yeux que j’aime
Et comme elle est solid’, ma foi.
On t’espér’ra pour le baptême ;

Adieu, mon homm’ ! Fais pour le mieux !…
J’finis ma lettr’ : v’là la nuit noire.
Tâch’de revenir victorieux
Pour que la p’tit’se nomme Victoire ! »