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I

Petites coiffes mignonnes
Que chez nous l’on garde encor,
Vous qui mettez des couronnes
Au front des filles d’Arvor,
Dans les sentiers sous les branches,
Pleins d’ajoncs étincelants,
Volez, volez, coiffes blanches,
Comme des papillons blancs…
Volez, beaux papillons blancs !

II

Grandes coiffes des aïeules,
À vous nos saluts fervents,
À vous qui rayonnez seules
Dans nos souvenirs d’enfants…