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Pleurs de la fille et de la Veuve,
Fleuve salé toujours montant,
Jusqu’où dois-tu monter — ô Fleuve ! —
Pour que le Kaiser soit content ?
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Monte !… Et déborde !… Et, lourd d’alarmes
— Dieu t’ayant crié : Halte-là ! —
Va-t’en, dernier Fleuve de larmes,
Noyer le dernier Attila !
(Guingamp, 11 Août 1914.)