Page:Botrel - Les Chants du bivouac, 1915.djvu/44

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le vaillant petit Luxembourg,
Si français d’âme et de culture,
Vient d’être avec désinvolture
Envahi dès le premier jour ;

Et, se rappelant Magenta,
L’Italie — où vas-tu, Triplice ? —
Ne veut pas se faire complice
D’un si misérable attentat ;

L’Anglais a peine à contenir
Sa flotte immense et redoutable,
Et la Russie est formidable
Qui, vers nous, commence à venir !

Allemands, tremblez ! chaque jour
Un maillon s’ajoute à la chaîne :
Vous serez vaincus par la Haine !
Nous serons sauvés par l’Amour !