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MES CLAIRONNÉES
N’attendez pas que je vous plaigne
Fiers soldats, rudes matelots ;
Que, sur votre sort ma voix geigne
Avec de sombres trémolos ;
N’attendez pas, mes camarades,
Que j’aille amollir votre ardeur
Par de vaines jérémiades
Qui ne me viendraient pas du cœur
Le vin tiré, reste à le boire :
Le nôtre est tiré, compagnons !
Buvons-le vite à la victoire
Finale de nos bataillons !