Page:Botrel - Les Chants du bivouac, 1915.djvu/265

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

I

Une troupe à travers les rues
S’avance en fredonnant gaiement :
Ce sont les nouvelles recrues
Que l’on amène au régiment.
On les admire, on les acclame ;
On est ému, joyeux pourtant…
Dès que le Devoir le réclame
Le conscrit part en chantant :
« Tra, la, la, la, la, la, la, la ! »
En chantant !

II

Ohé ! petit « bleu », vite, à l’œuvre :
En hâte, apprends ton dur métier !
Gaiement le brave gâs manœuvre
Et pivote le jour entier ;