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LE « TRAIN DES SOLDATS »

— Bien l’ bonjour, Monsieur l’ chef de gare :
Est-il passé l’ train des soldats ?
— Non ! Il n’ pass’ point sans crier gare ;
Espèr’, ma fille : il n’ tard’ra pas.
— Ouf ! tant mieux ! Vrai, j’en suis tout aise ;
J’ tremblais d’être en r’tard à c’ coup-ci !
— Mais, pourquoi donc, ma pauvr’ Gervaise,
Viens-tu, quatr’ fois par jour, ici ?