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Il ne se lit, vaille que vaille,
Qu’entre deux appels de clairon :
Le Bulletin de la Bataille
Est pour ceux qui la gagneront !

Notre Bulletin de Victoire
Ne coûte rien… et coûte tant
Qu’un froussard claquant la mâchoire
Ne le pourrait payer comptant.
Il est sans prix… comme la Gloire
Et l’abonné reconnaissant
Nous le paye, un soir de Victoire,
D’un brin de laurier teint de sang !

Paris (Ministère de la Guerre), 26 août.