Page:Botrel - Le Mystere de Keravel.djvu/72

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’Étranger. — Chut !

M. Duflair. — Le gra…

L’Étranger. — Fermez le bouche que je dizé… Puisque cette lacet est sans importance, je le garde comme fétiche : c’est presque de la corde de pendule !

M. Duflair. — C’est vrai, j’en garde un morceau, moi aussi, cela me portera chance.

L’Étranger. — Et augmentera votre blair ! (Il se lève.) La séance est terminée ! (On se lève.) Que personne, cependant, ne quitte le château !

Jean. — Le temps ne nous y engagerait guère !

Jacques. — Puis-je mettre la table à présent ?

François. — Certainement.

Jacques. — Ici ?

Jean. — Ici.

François. — Mais laissons vide la place du pauvre.

Jacques. — Ah ! dame, oui, dame ! La « Part-à-Dieu », l’an dernier, a été la « part-au-diable ». On ne nous y reprendra plus.

L’Étranger. — Au contraire : mettez un couvert de plous ! Je attendais une invité. Vous excuiousez ?

Jean et François. — Dame ! il n’y a pas de raison…

L’Étranger. — Avez-vous pas dit : les… les… (À. M. Duflair, qui remballe la bertillonne.) Comment vous dizé, en français, pour les intimes ? les… camarades ? les…

M. Duflair, souriant. — Les copains !

L’Étranger. — Yes ! les coupains de nos coupains sont nos coupains !