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D’ici-là, comme de coutume,
Sois le conseil de mes travaux
Et reçois l’hommage posthume
De tous ces poèmes nouveaux ;
Ce sont des fleurettes bretonnes
Que je sème sur ton cercueil ;
Ce sont des Contes monotones,
Des Chants discrets et sans orgueil :
Que ton âme vienne les lire
Au long des soirs silencieux
Et puis s’en aille les redire
Aux Bretons qui sont dans les Cieux !
(Port-Blanc, Décembre 1899)