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IV


Mais je console mes chagrins
En me disant que les marins
Ne meurent pas tous à la Guerre :
Vas-y gaîment, mon petit gâs…
Et reviens vite dans les bras
Que tDe ta grand mère !

V


Pense à moi souvent, très souvent ;
Et, chaque fois que le grand Vent
Viendra de la Côte bretonne,
Laisse-le te ben caresser :
Il t’apportera le baiser
Que tQue je lui donne.

VI


Je prierai la Vierge d’Arvor.
Ben que j’invoque, et mieux encor,
Sainte-Anne, lorsque je suis seule :
C’est Elle qui doit, dans les Cieux,
Protéger tous les Petits-Fieux,
Que tLa bonne Aïeule !