Page:Botrel - Chansons en sabots, 1912.djvu/218

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

I

Quand je quittai les paysans
Qui veillaient sur mes premiers ans
Dans une bourgade endormie,
Je ne pleurai pas les bons vieux
Mais Lison, l’enfant aux beaux yeux
Que j’appelais « ma bonne amie ! »

II

Je l’emmenai, le dernier soir,
À travers les champs de blé noir
Promener dans le clair de Lune
Et lui jurai, dans un baiser,
De m’en revenir l’épouser
Quand j’aurais trouvé la Fortune !