T’as, de plus, un batiau solide :
Tu trimeras !
On n’en meurt pas,
Mon pauv’ ’tit gâs !
— Un batiau ? Le Robin s’en fiche :
Pour lui, c’est rien !
Il veut un gendre qui soit riche…
Et soit… terrien ;
Comme il a moulin, champs et ferme,
Bœufs et chevaux.
Lui faut un gendre l’aidant ferme
Dans ses travaux !
Parle plus bas,
Car tu ferais pleurer ton père
S’il t’entendait de sous la terres
Ah ! nom de d’là !
Si tu fais ça…
T’es plus not’ gâs !!!
— Allons, grand-père, sois tranquille,
Va, j’oublierai !
Mon cœur geint d’amour, l’imbécile !
Non de regret…
Mais j’ons encor l’humeur jalouse
Quand j’aperçois
La coiffe à Jeanne auprès la blouse
Du grand François !…
La Mer est là !
Il faut l’aimer… et n’aimer qu’Elle
À ses galants elle est fidèle :
Ell’ t’ consol’ra !
Tiens… tope là :
T’es un vrai gâs !!!