Page:Botrel - Chansons de route, 1915.djvu/249

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ils s’envoient — soit dit sans reproche —
Les meilleurs morceaux d’ l’ bidoche :[1]
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Les « cuistots » sont de bons enfants !

VI

Mais voici que l’heure est venue (bis)
D’ porter la « tambouille »[2] aux poilus : (bis)
L’un va devant, l’autre à la suite ;
Entre eux se balanc’ la marmite !…
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Les « cuistots » sont de bons enfants !

VII

Une heure, au moins, dans les boyaux (bis)
Vont baladant leurs aloyaux (bis)
Pas moyen d’aller au pas d’ charge :
L’air est pur… mais la rout’ pas large !
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Les « cuistots » sont de bons enfants !

VIII

Les obus pleuv’nt un tantinet (bis)
Mais les « marmit’s » ça les connaît… (bis)
S’il leur survient une aventure
Les Poilus s’ mettront la ceinture !
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Les « cuistots » sont de bons enfants !

IX

Dans les « cagnas » et les « gourbis » (bis)
Ils sont accueillis par ces cris : (bis)
« V’la les « cuistots » : La vie est belle !
Au vent les quarts et les gamelles !
Ah ! ah ! ah ! oui vraiment
Les « cuistots » sont de bons enfants ! »

  1. Je n’en pense pas un mot, mais il faut bien taquiner un peu ses amis !Th. B.
  2. La mangeaille.