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IV

« Mais voici le pauvre garçon,
Tout secoué d’un grand frisson,
Sa voix tremble et son œil se creuse…
— Allons !… c’est la fin… Vite, adieu !
Pour moi, quelquefois, priez Dieu.
Je meurs content… vivez heureuse…
Car le blessé jadis guéri
Est le même qui vous décrit
Son chaste et sanglant petit drame.
Et la « dame » pour qui je meurs,
Dont je baise, en mourant, les fleurs,
C’est vous, Madame !… »