Gant pebez joa — achu mad ar Brezel —
Ni adwello hon Breiz-Izel !
Ni gano c’hoas, « euz a bouez hon fenn :
Breiz da Virviken !
Breiz da Virviken ! »
traduction :
EN AVANT, BRETONS !…
qui sont au Feu.
(Sur l’air « Saò, Breiz-Izel ! » de Taldir.)
En avant, les gàs, avec « Rosalie » rougie — dans le sang des « Boches » maudits (bis) — Pleins de courage, disons, joyeux : France à jamais ! France à jamais ! (bis)
Les sales loups sont cachés dans leurs trous : — En avant dans leurs tranchées ! — Feu et tonnerre sur leur échine jaune ! — France à jamais ! France à jamais !
La Tour d’Auvergne et Dugesclin sont ici — planant au-dessus de notre Régiment — pour crier aussi à leurs fils : France à jamais ! France à jamais !
Avec quelle joie, bien finie la Guerre, — Nous reverrons notre Basse-Bretagne — et rechanterons encore à tue-tête : « Bretagne à jamais ! Bretagne à jamais ! »