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malheurs à ne changer pas dans un si grand changement de son état. Le monde une fois banni n’eut plus de retour dans son cœur. Elle vit avec étonnement que Dieu, qui avait rendu inutiles tant d’entreprises et tant d’efforts, parce qu’il attendait l’heure qu’il avait marquée, quand elle fut arrivée, alla prendre comme par la main le roi son fils, pour le conduire à son trône. Elle se soumit plus que jamais à cette main souveraine, qui tient du plus haut des cieux les rênes de tous les empires ; et, dédaignant les trônes qui peuvent être usurpés, elle attacha son affection au royaume où l’on ne craint point d’avoir des égaux, et où l’on voit sans jalousie ses concurrents.