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qu’on les répare quand on les pleure.

Dieu a tenu douze ans sans relâche, sans aucune consolation de la part des hommes, notre malheureuse reine (donnons-lui hautement ce titre, dont elle a fait un sujet d’actions de grâces), lui faisant étudier sous sa main ces dures, mais solides leçons. Enfin, fléchi par ses vœux et par son humble patience, il a rétabli la maison royale. Charles II est reconnu, et l’injure des rois a été vengée. Ceux que les armes n’avaient pu vaincre, ni les conseils ramener, sont revenus tout à coup d’eux-mêmes : déçus par leur liberté, ils en ont à la fin détesté l’excès, honteux d’avoir eu tant de pouvoir, et leurs propres succès