Page:Bossuet oraisons.djvu/81

Cette page n’a pas encore été corrigée

sang, aux droits sacrés de la royauté, qu’il sait si bien maintenir ? Avec quelle puissance l’Angleterre l’aurait-elle vu invincible défenseur, ou vengeur présent de la majesté violée ! Mais Dieu n’avait laissé aucune ressource au roi d’Angleterre : tout lui manque, tout lui est contraire. Les Ecossais, à qui il se donne, le livrent aux parlementaires anglais, et les gardes fidèles de nos rois trahissent le leur. Pendant que le Parlement d’Angleterre songe à congédier l’armée, cette armée, toute indépendante, réforme elle-même à sa mode le Parlement, qui eût gardé quelques mesures, et se rend maîtresse de tout. Ainsi le roi est mené de captivité