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revoir le roi et de le secourir, ose encore se commettre à la furie de l’Océan et à la rigueur de l’hiver. Elle ramasse quelques vaisseaux qu’elle charge d’officiers et de munitions, et repasse enfin en Angleterre. Mais qui ne serait étonné de la cruelle destinée de cette princesse ? Après s’être sauvée des flots, une autre tempête lui fut presque fatale. Cent pièces de canon tonnèrent sur elle à son arrivée, et la maison où elle entra fut percée de leurs coups. Qu’elle eut d’assurance dans cet effroyable péril ! mais qu’elle eut de clémence pour l’auteur d’un si noir attentat ! On l’amena prisonnier peu de temps après ; elle lui pardonna son crime, le livrant pour tout supplice à sa